L'oiseau captif, Jasmin Darznick

 « Téhéran, années 1930. Dans la maison où grandit Forough, il règne une discipline de fer, et les filles n'apprennent qu'une chose : l'obéissance. Très tôt, pourtant, elle manifeste un vif intérêt pour la poésie persane et commence à écrire. À seize ans, elle se marie, sur décision de son père qui tient à éviter un scandale. Mais son époux n'est pas exactement celui qu'elle imaginait. Pour se soustraire à ce mariage étouffant, elle s'évade et reprend la plume. Entre ses vers se devine une femme qui ne fait pas semblant de vivre. Une femme qui révolutionnera la scène littéraire iranienne et ne reculera devant rien pour célébrer la beauté du désir au féminin. Le portrait inspirant et provocant d'une femme courageuse qui fut la figure de proue du féminisme en Iran. »

 

Ce livre marque toute personne qui se lance dans sa lecture. Lorsque j’ai fini ce livre j’y ais pensé pendant plus d’une semaine. C’est l’histoire d’une jeune fille qui se bat pour ses droits, qui se bat pour pouvoir vivre librement dans un monde encore très patriarcale où les femmes ont très peu de droits, pour ne pas dire aucuns.

C’est une histoire bouleversante qui force le respect et m’a donné envie de rencontrer Forough.

Au-delà de l’histoire de cette femme, ce livre est écrit d’une façon assez extraordinaire. Jasmin Darznik nous transporte dans ce monde et nous donne l’impression d’y être. Les détails nous laissent imaginer de la meilleure façon possible l’ambiance, le décor, les odeurs de chaque moment évoqué. On se retrouve dans la tête d’une personne qui a souffert pour ses croyances.

C’est une excellente lecture, une vive recommandation !