Le petit Chaperon Rouge

S’il y a bien une histoire qui nous a tous appris à ne pas faire confiance aux inconnus c’est bien le Petit Chaperon Rouge. Notre jeune petite fille, en faisant confiance au loup qu’elle ne connaissait pas a vécu une aventure bien particulière…

On retrouve les origines de ce conte dans le folklore français mais aujourd’hui nous allons voir la version de ce conte des Frères Grimm mais aussi celle de Charles Perrault.




Version : Les Frères Grimm

« Comme tu as de grandes oreilles, grand-mère !
- C’est pour mieux t’entendre.
- Comme tu as de gros yeux, grand-mère !
- C’est pour mieux te voir, répondit-elle.
- Comme tu as de grandes mains !
- C’est pour mieux te prendre, répondit-elle.
- Oh ! grand-mère, quelle grande bouche et quelles terribles dents tu as ! »

La fin de cette histoire nous rappelle fortement un autre conte célèbre : « Les trois petits cochons ».

Si on se concentre sur l’histoire en elle-même elle est bien mais je m’attendais à autre chose. Les contes des frères Grimm sont généralement très différents des versions que nous connaissons alors que pour celui-ci l’histoire a été la même.

Je vais donc passer à la seconde version de ce conte raconté cette fois-ci par un autre de nos amis célèbres.

Version : Charles Perrault

 « Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la Mère-grand ; il heurte : Toc, toc. Qui est là ? C'est votre fille le Petit Chaperon rouge (dit le Loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. La bonne Mère grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria : Tire la chevillette, la bobinette cherra. »

Cette version du conte est bien différente de celle que l’on connait et est très probablement la version utilisée dans le livre de psychanalyse des contes.

Si je devais choisir une des deux versions je choisirais celle de Charles Perrault car elle ne ressemble en rien aux versions qui finissent bien de Walt Disney. Sa fin est plus proche d’une histoire réel et, même si elle doit effrayer les enfants, elle peut aussi leur apprendre plus de choses que celle des Frères Grimm.

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